Tablettes d’argile : la fin du monde
Poursuivant sa réflexion sur le thème de la disparition, Isabelle Bonté-Hessed2, s’intéresse à l’effondrement, cette disparition même, a priori, de tous les possibles, qui aujourd’hui est devenue une menace réelle.
Il est impossible d’ignorer la mise en récit apocalyptique des perturbations climatiques et écologiques qui fragilisent notre être-au-monde.
Qu’est-ce qui se joue dans la résurgence d’un imaginaire de fin de monde ?
La fin du temps signifie-t-il un commencement radical ? un retour de l’origine des temps ?
Un tel imaginaire invite-t-il à penser autrement notre être-au-monde ?
La pensée de l’éternel retour (Nietzsche)peut constituer un «rempart» face à cette peur, en proposant une éthique de la légèreté, au bord de l’abîme : le monde, qui semblait perdu, ressurgit dans sa misère et sa splendeur
Alors, le point final nous ramène au point de départ.
La fin articule le début.
On imagine le nouveau monde avec la mémoire de l’ancien.
Les tablettes d’argile nous ramenant au début de l’écriture, au début de l’inscription du récit humain, permettent à Isabelle Bonté-Hessed2, d’inscrire cette fin dans un début et par là même de l’interroger. Il s’agit de rendre compte, par l’écriture, de l’apocalypse, définie comme l’anéantissement de tous nos possibles.
En revenant à la forme des tablettes d’argile, l’artiste interroge les commencements pour comprendre la fin de l’homme au monde ou du monde à l’homme ?
Qu’est-ce donc que l’être humain a pu découvrir de lui-même et du monde, lorsqu’il inscrit l’écriture dans l’argile ?
Aussi, Isabelle Bonté-Hessed2 a choisi, d’inscrire sur ces tablettes, ce récit-humour noir, de Blaise Cendrars, intitulé « Fin du monde » : un récit (écrit en une nuit, en 1917), en forme de scénario où la fin du monde se renverse contre toute attente en une nouvelle genèse.
En effet, Cendrars a décrit cette nuit initiatique comme une Nativité au cours de laquelle son identité nouvelle d’homme et de poète de la main gauche lui a été révélée.
Ainsi dans ce récit, face à la perte, demeure la certitude de retrouver le monde.
Poursuivant sa réflexion sur le thème de la disparition, Isabelle Bonté-Hessed2, s’intéresse à l’effondrement, cette disparition même, a priori, de tous les possibles, qui aujourd’hui est devenue une menace réelle.
Il est impossible d’ignorer la mise en récit apocalyptique des perturbations climatiques et écologiques qui fragilisent notre être-au-monde.
Qu’est-ce qui se joue dans la résurgence d’un imaginaire de fin de monde ?
La fin du temps signifie-t-il un commencement radical ? un retour de l’origine des temps ?
Un tel imaginaire invite-t-il à penser autrement notre être-au-monde ?
La pensée de l’éternel retour (Nietzsche)peut constituer un «rempart» face à cette peur, en proposant une éthique de la légèreté, au bord de l’abîme : le monde, qui semblait perdu, ressurgit dans sa misère et sa splendeur
Alors, le point final nous ramène au point de départ.
La fin articule le début.
On imagine le nouveau monde avec la mémoire de l’ancien.
Les tablettes d’argile nous ramenant au début de l’écriture, au début de l’inscription du récit humain, permettent à Isabelle Bonté-Hessed2, d’inscrire cette fin dans un début et par là même de l’interroger. Il s’agit de rendre compte, par l’écriture, de l’apocalypse, définie comme l’anéantissement de tous nos possibles.
En revenant à la forme des tablettes d’argile, l’artiste interroge les commencements pour comprendre la fin de l’homme au monde ou du monde à l’homme ?
Qu’est-ce donc que l’être humain a pu découvrir de lui-même et du monde, lorsqu’il inscrit l’écriture dans l’argile ?
Aussi, Isabelle Bonté-Hessed2 a choisi, d’inscrire sur ces tablettes, ce récit-humour noir, de Blaise Cendrars, intitulé « Fin du monde » : un récit (écrit en une nuit, en 1917), en forme de scénario où la fin du monde se renverse contre toute attente en une nouvelle genèse.
En effet, Cendrars a décrit cette nuit initiatique comme une Nativité au cours de laquelle son identité nouvelle d’homme et de poète de la main gauche lui a été révélée.
Ainsi dans ce récit, face à la perte, demeure la certitude de retrouver le monde.